Physique, numérique et réseaux

Les réseaux numériques font appel aux plus récents développements de la physique, comme les fibres optiques complexes pour des débits toujours plus élevés ou les technologies quantiques pour toujours plus de sécurité. L’avenir de l’informatique pourrait aussi passer par la physique quantique !

Des logiciels pour le contrôle aérien

Apolline Lo Hine Long, 25 ans

DUT génie électrique et informatique industrielle ■ École d’ingénieurs Polytech Sorbonne en robotique

Ingénieure développement logiciel chez Thales, Rungis (Île-de-France)

Je suis ingénieure en développement de logiciels chez Thales. Je développe un logiciel de supervision technique pour les radars de l’aviation civile utilisés pour le contrôle aérien. Ces logiciels vérifient que l’installation autour du radar fonctionne correctement. Concrètement, je programme à l’aide de langages comme Java, C, C++ …. Ce n’est pas solitaire : j’ai beaucoup d’interactions avec des collègues qui ont davantage d’expertise technique, et avec celles et ceux qui testent. Ce que j’ai appris pendant mes études en mécanique, électronique me sert de temps en temps, mais c’est surtout la logique mathématique qui m’est utile pour savoir programmer.
C’est l’aspect technique de ce métier qui me plaît particulièrement. J’aime les langages sur lesquels je travaille, mais aussi le contexte (le contrôle aérien) et les interactions avec les collègues. C’est un travail très flexible, souple sur les horaires. Ma formation est très demandée, j’ai trouvé du travail facilement, et je reçois toujours des propositions. Le seul point négatif est le manque d’interaction avec les clients qui utilisent le produit. Avec de l’expérience, on évolue vers l’expertise technique, avec une vision globale des projets, ou vers la direction d’équipe. Je voudrais surtout dire aux jeunes qu’on peut exercer un métier pour lequel on n’est pas directement formé : on apprend sur le tas.